Ma saison préférée est l’été. J’adore la chaleur et je ne suis jamais plus heureux qu’en pleine canicule, lorsqu’il fait 38° et que le ciel est parfaitement bleu (et que les gens râlent parce-qu’il fait chaud). Le printemps, c’est pas mal non plus : les beaux jours arrivent (ou sont censés arriver), les journées sont longues et les arbres sont en fleur. Chaque année c’est la même chose, je commence à être heureux (oui parce-que je l’ai pas dit, mais je déprime tout l’hiver) lorsque je vois les premiers amandiers fleurir. C’est beau, ça me rappelle mon enfance en Provence et ça me sort de ma déprime hivernale. Après les amandiers, c’est au tour des cerisiers. Et à Toulouse, quand on dit cerisiers, on pense immédiatement à ceux du jardin japonais !

Il faut l’avouer, le jardin japonais de Toulouse est vraiment très joli (désolé j’ai aucun synonyme de “très joli” qui me vient) et bien entretenu, au point que je vais m’y balader (enfin c’est un bien grand mot, il est tout petit) quasiment tous les week-ends. Et donc au printemps, sur environ deux semaines, entre le 25 mars et le 10 avril (en gros), les cerisiers japonais (ceux dont les fleurs sont roses) sont en fleur, et c’est magnifique (prochain achat : un dictionnaire des synonymes).

Comme d’habitude quand un endroit est joli et connu, il y a un monde fou et je sais pas vous, mais j’ai horreur de faire des photos d’un endroit quand il y a foule (sauf si la foule est le sujet bien sûr). Le moindre bout de bras qui apparait sur mes photos me rend dingue, je reste des heures (oui j’exagère) à attendre que les gens partent, mais ils ne partent qu’au moment où d’autres arrivent, comme s’ils s’étaient coordonnés.

Deuxième challenge en plus du monde, arriver à avoir une lumière sympa. Et oui, c’est un jardin public et il ferme avant le coucher de soleil et ouvre après le lever, deux moments où la lumière est la plus belle en général.

Cette année, pour essayer de maximiser mes chances d’avoir peu de monde et une lumière un peu sympa, j’ai décidé d’y aller un lundi soir : moins de monde que le week-end, et lumière du soir (je vous rassure, j’ai pas réfléchi 105 ans non plus). A cette époque de l’année le jardin ferme à 20h et le coucher de soleil est à 20h30. Je me pointe vers 19h20 et je me rends compte immédiatement que j’ai fait le bon choix. La lumière est superbe, certains cerisiers sont encore partiellement éclairés par le soleil, ce qui ne sera plus le cas quelques minutes plus tard (et c’est franchement moins joli) !

J’ai croisé un couple ce soir là et j’en ai profité pour faire une photo volée (on n’a pas discuté). L’exercice était pas évident, j’avais pas de zoom et on était que tous les trois dans le jardin, bonjour la discrétion !

Les cerisiers du jardin japonais de Toulouse

Des photos d’oiseaux !